Motus et bouche cousue
- eveilangers20
- 30 sept. 2020
- 6 min de lecture
Dernière mise à jour : 4 nov. 2020
Dans mon article du mois de mai 2020 « La santé, vers quels nouveaux scandales ? », je faisais part de mon optimisme pour un autrement possible et meilleur, pour un éveil des consciences, pour une réaction positive des citoyens dans leurs comportements, etc.
En ce premier jour d’automne, il me faut un grand effort pour rassembler l’énergie d’y croire encore. Le climat est lourd, l’ambiance anxiogène et la révolte muselée ou masquée. La France devenue docile me donne l’image d’un pays de moutons, de moutons qui reculent en silence. Motus !
Heureusement, quelques voix courageuses s’élèvent pour dénoncer l’impensable, l’incroyable ou l’irrationnel. Ces voix nous donnent de l’espoir. Combien de professeurs, de chercheurs, de médecins, de policiers, de citoyens se lèveront à leur tour pour chasser cette peur orchestrée ?
La peur, un ennemi redoutable.
La peur déstabilise, paralyse et nous venons de franchir un palier : nous sommes dans une impasse, une impasse à la pensée.
Le 10 septembre dernier, 35 personnalités se sont exprimées ainsi dans une tribune :
« Nous, scientifiques et universitaires de toutes disciplines, et professionnels de santé, exerçant notre libre arbitre et notre liberté d'expression, disons que nous ne voulons plus être gouvernés par et dans la peur. La société française est actuellement en tension, beaucoup de citoyens s'affolent ou au contraire se moquent des consignes, et nombre de décideurs paniquent. Il est urgent de changer de cap. »
Aujourd’hui, la peur ronge la conscience, trouble le discernement et elle est partout. Peur d’attraper un virus qui a pourtant perdu de sa dangerosité, peur irrationnelle de contaminer et d’en porter la responsabilité, peur de paraître irrespectueux envers les autres, peur d’être verbalisé et d’avoir à s’affranchir d’une amende de 135 euros. 135 euros, c’est à la fois beaucoup, énorme pour certains et peu, si peu : la liberté n’a pas de prix !
Les consignes dictées par le gouvernement détruisent les droits individuels, la vie sociale, mais aussi la liberté d’agir, de réagir.
Cette privation de liberté de nos actes s’étend à celle du droit de décider ce qui est bon pour notre propre corps. Agnès Buzin, lors de son mandat de ministre de la santé, a donné le ton en prônant le zéro alcool, en déremboursant l’homéopathie, en obligeant la vaccination, en interdisant un médicament. De quelle santé parlons-nous : la santé des Français ou celle de la France ?
En prenant l’exemple du tabac qui, selon le tableau des causes annuelles de mortalité, tue 6 millions de personnes par an mais qui rapporte à l’Etat des milliards d’euros (16 prévus en 2020), n’avons-nous pas un élément de réponse ?
Le vaccin annoncé comme la solution contre la Covid 19 sera-t-il rendu obligatoire ? Le matraquage médiatique sur le virus sera-t-il maintenu pour ce vaccin et comportera-t-il autant de fausses vérités ? Vérités, contre-vérités, mensonges, annonces, démentis… depuis 6 mois, la cacophonie a perdu la population. Qui croire ? Que penser ? Le manque de con-fiance s’étend et c’est terrible. Comment vivre dans la méfiance continuelle ?
Comme il semble incapable ni d’analyser et de corriger ses erreurs ni de remettre en cause ses mauvais choix : faut-il virer Véran ? Peut-être, mais pas pour une partie de sièges tournants improductive, ni pour réaffecter un ancien ministre comme ce fut le cas avec Roselyne Bachelot. Même si elle a changé de ministère, il ne faut pas oublier qu’elle était au cœur du scandale du vaccin contre le H1N1 en 2009 : 94 millions de doses commandées et combien de milliers d’euros ? Motus.
Le sentiment que la politique ne rassure plus, qu’elle ne donne plus confiance, plus d’espoir, qu’elle ne représente plus les intérêts du peuple semble faire baisser les bras des Français, c’est d’ailleurs ce qu’exprime l’abstention aux élections. Mais cela peut devenir dangereux. Au XVIIIe siècle, Jean-Jacques ROUSSEAU écrivait : « Quand un peuple ne défend plus ses libertés et ses droits il est mûr pour l’esclavage. »
L’épidémie de Covid 19 tue, actuellement, moins que le suicide, le chagrin, la misère. Elle a tué beaucoup moins que les épidémies précédentes (la grippe espagnole, l’asiatique, celle de Hong Kong, etc.) moins que d’autres maladies et la moyenne d’âge des personnes décédées est de 81 ans. En revanche, des milliers d’enfants sont morts dans le monde des suites du confinement généralisé. Les dommages collatéraux sont énormes, affolants, ahurissants et nous n’avons pas terminé cet affreux constat.
Le monde vacille, les croyances remplacent le rationnel, l’argent dame le pion aux connaissances scientifiques.
« La science a pour condition sine qua non la transparence, le pluralisme, le débat contradictoire, la connaissance précise des données et l'absence de conflits d'intérêts. Le Conseil scientifique du Covid-19 ne respectant pas l'ensemble de ces critères, il devrait être refondé ou supprimé. » écrit le collectif des 35 personnalités.
Que dire de l’OMS, des médias, de la presse puisque même les meilleures revues scientifiques ne sont plus fiables ? Il y a une quarantaine d’années, au cours de différents voyages à l’étranger, j’ai pu mesurer les conséquences désastreuses, notamment pour les populations pauvres, de maintes formes de corruption. J’étais loin de penser, alors, que j’en constaterais les méfaits dans le pays des droits de l’homme. Pas de la même manière, pas aussi visible ni clairement dicible, mais au-dessus de nos têtes. De sorte que beaucoup encore ne parviennent pas à y croire. Croire que quelques milliardaires dont Bill Gates arrosent à coups de millions la presse, les médias, les scientifiques, les laboratoires, etc. etc. pour devenir et rester les maîtres du monde, un monde sorti de leur folie.
Est-ce que notre Président de la République est, lui aussi, sous pression d’une menace ? Faudra-t-il cinquante ans pour connaître les dessous de l’affaire Covid 19 ?
Plus que jamais, chaque citoyen doit exercer son droit de réflexion et d’expression, même si les éléments contradictoires le rendent compliqué.
Bas les masques !
L’intérêt du port du masque fait débat. Si un consensus existe sur le port du masque dans les milieux de la santé, en présence de personnes fragiles ou en mauvaise santé, le sujet crée la polémique quand il s’agit de le généraliser.
Certains affirment que le virus se propage davantage par les mains, d’autres que le masque ne l’empêche pas de passer voire qu’il est plus nocif que protecteur.
Il est d’ailleurs intéressant de reprendre les premières explications gouvernementales sur son inutilité et de se demander comment un décret peut, à ce point, être à l’opposé des annonces initiales.
Et si l’obligation du port du masque était politique et non sanitaire ?
Dans son article, « Les masques vous rendent stupides », le psychologue Patrick Fagan explique que : « Le but des masques faciaux n’est pas de protéger les humains, mais de diminuer l’humanité – de voler aux gens leur ego, leur identité et leur autonomie… Il n’est pas étonnant que le fait de se couvrir la bouche nous fasse taire psychologiquement… Le fait que les masques ne fonctionnent probablement même pas nous amène à la dernière raison pour laquelle le port d’un masque inculque la stupidité et la conformité : à travers un bombardement de mensonges, de contradictions et de confusion, l’État submerge votre capacité à raisonner clairement. »
Autrement dit, il faut refuser de porter le masque, pas tant pour dénoncer une obligation insensée que pour garder sa dignité et sa liberté.
Notre démocratie est en danger, ce n’est pas le moment de baisser les bras mais au contraire celui de rester debout, vigilants, critiques, prêts à défendre les libertés publiques et individuelles, à nous unir, à refuser la soumission.
Nous ne devons pas laisser la devise « diviser pour mieux régner » permettre au gouvernement de bafouer plus encore celle de notre pays : Liberté Égalité Fraternité.
Nous ne devons pas nous laisser gagner par la peur, voire la terreur de ce Coronavirus. Ce n’est pas lui le danger, lui n’est qu’un voile pour ne pas dire un masque derrière lequel se cache une toute autre vérité, celle de l’argent et du pouvoir.
L’argent, le pouvoir, puis la santé…
Ce n’est pas cet ordre de priorité qui rend un peuple serein. De plus, malheureusement, ce que nous vivons depuis un certain temps ressemble davantage à l’argent, le pouvoir contre la santé.
Rester en bonne santé n’est pas possible sans garder un esprit libre, sans vivre dans un environnement sain, sans combattre les directives nocives voire dévastatrices, sans se révolter contre l’insupportable.
L’être humain a besoin de contacts, de liens, d’échanges, d’amour.
Un peuple a besoin d’union. L’individualisme, le chacun pour soi, chacun dans sa bulle peuvent le conduire au silence, à la soumission.
Le réalisateur Pierre Barnérias, dans une discussion avec Sylvano Trotta, annonce la sortie de son film « Hold Up » dont il espère qu’il va « réveiller tout le monde ». Il semble que ce film soit conçu pour apporter des lumières sur la crise actuelle.
Ce genre de film, les contre-informations, les voix qui s’élèvent seront autant de projecteurs sur le cheminement des mesures dictatoriales. Ils parviendront, je l’espère, à convaincre que la liberté et la santé ne vont pas de pair avec la bouche cousue.

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